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conseil municipal - Page 65

  • FERMETURE D’ALBERT GAZIER A VANVES : PLUS QUE DES RUMEURS

     «Méfiez-vous des rumeurs. C’est de mauvais conseils ! A moins que vous ne les entreteniez» a répondu Bernard Gauducheau à Gabriel Attal (PS) qui faisait état d’une rumeur persistante de fermeture du centre Albert Gazier : « Créé en 1998 dans le but de dynamiser la vie culturelle et sociale de la ville, et notamment du Plateau, cet espace abrite aujourd'hui diverses activités de l'ESCAL, qui jouent un rôle essentiel en direction des jeunes et plus largement du lien social et culture. Dans la période troublée que nous connaissons, où les Français ont plus que jamais besoin de repères, de lien social et où les jeunes attendent un accompagnement leur permettant de se projeter vers l'avenir, la fermeture de l'espace Gazier serait incompréhensible pour beaucoup.Il convient par ailleurs de rappeler que le quartier du Plateau connaît un sentiment de délaissement, récemment accru par le projet - depuis abandonné - d'implantation d'une station de Gaz GNV à la place des infrastructures destinées aux jeunes » a-t-il déclaré. Les explications de Françoise Saimpert, maire adjoint n’ont pas du tout convaincu lorsqu’elle a indiqué que « l’espace Gazier est excentré et que sa situation géographique peut être désavantageuse.   En effet, cet espace est situé sur une rue passante et son accès peut être dangereux particulièrement pour les enfants qui ne sont pas toujours accompagnés. Sa situation géographique risque d’être un frein pour ces jeunes qui ne pourront pas bénéficier de l’accompagnement proposé par cet espace ».

     Mais « nous avons bien conscience de l’importance d’un centre social culturel. Le centre joue un rôle essentiel dans la vie des quartiers et permet également l’accès au plus grand nombre à la culture. C’est pourquoi nous recherchons différentes solutions pour relocaliser ces activités de manière plus centrale afin de faciliter son accès à tous et dans de bonnes conditions de sécurité.Différents locaux, tels que Danton ou le sous-sol Marceau, répondant à ces critères sont disponibles et permettraient le redéploiement de ces ateliers tout en gardant le rôle d’un centre social culturel.Il se situerait ainsi dans un secteur où il existe déjà des services, une vie culturelle tels que le Phare, la Tuilerie et le Biblioclub. De plus, dans le contexte financier actuel, nous devons étudier toutes les possibilités de recettes supplémentaires, telle que la location de l’espace Gazier. Bien entendu la solution la plus bénéfique pour tous sera retenue ». Cette réponse a laissé sceptique bien des élus qui constatent comme beaucoup de parents, que l’un des points de rendez-vous et de fréquentations des jeunes vanvéens est le Macdo  tout à côté de Gazier. Il serait intéressant de connaître la réaction de Guy Janvier, maire de Vanves (1995-2001) qui a ouvert ce centre culturel en le baptisant du nom d’un ancien ministre du Front Populaire qui vivait à Vanves, avenue du Parc.

     

  • GPSO ET FUSION BOULOGNE – ISSY : ET VANVES ?

    Décidemment l’époque est à la fusion avec l’exemple donné par  les départements des Hauts de Seine et des Yvelines qui ont entamé la procédure pour y aboutir.  Après une tentative (avortée) d’une fusion des 8 Communes de GPSO en une ville nouvelle en 2015, deux d’entre elles, viennent d’entamer une réflexion pour fusionner - Issy les Moulineaux et Boulogne Billancourt – avec quelques petites arrières pensées politiques pour préparer la succession d’André Santini tant à la mairie qu’au Palais Bourbon ( ?).

    A cette occasion, Jean Cyril Le Goff a posé une question orale pour savoir ce qu’il en était pour Vanves - « Envisagez-vous d’inscrire notre commune dans la réflexion engagée par les Maires de Boulogne et Issy-les-Moulineaux ? » -  et quels étaient les projets du maire puisqu’il a rencontré Pierre Christophe Baguet pour en parler, sans avoir de véritables réponses. Bernard Gauducheau s’est limité à expliquer que «  sur notre territoire, la pratique d’une véritable intercommunalité de projet depuis 13 ans nous a fait prendre de l’avance et de l’expérience en matière de développement local. Avec les possibilités offertes par l’évolution récente des textes, il n’est donc pas anormal que des réflexions s’engagent dans nos territoires pour étudier tout ce qui permettrait d’améliorer l’efficacité de nos actions, de nationaliser l’usage de l’argent public et de développer encore nos atouts.La réflexion lancée au sein de notre territoire par Boulogne Billancourt et Issy-les-Moulineaux s’inscrit dans la même volonté d’étudier toutes les pistes permettant d’améliorer l’efficacité de l’action publique. Pourquoi notre Commune devrait-elle se tenir à l’écart de cette réflexion ?  Depuis 2003 et la création d’Arc de Seine puis de GPSO, l’expérience nous a montré qu’il était meilleur pour Vanves de ne pas se mettre à l’écart. C’est encore vrai en 2016.Comme tout sujet majeur concernant l’avenir de notre Commune, je veillerai, si la réflexion se poursuit, à l’avenir d’un débat et d’une concertation élargis où chacun pourra s’exprimer.Ce débat ne sera confisqué par personne ; il sera le lien d’une expression démocratique exemplaire, à laquelle espèrent légitimement nos concitoyens.

  • BUDGET MUNICIPAL 2016 DE VANVES : L’AUGMENTATION DES IMPOTS LOCAUX DE 3% AURAIT PU ETRE EVITE

    Le Conseil municipal de Vanves qui se réunissait hier soir a voté 3 % d’augmentation d’impôts locaux, soit 700 000 € supplémentaires qui iront dans les caisses de la commune. C’était inévitable compte tenu des contraintes financières exercées par l’Etat qui a gelé ses dotations, revalorisé les fonctionnaires municipaux, lancé et appliqué la réorme des nouveaux rythmes scolaires, renforcé la péréquation surtout en ile deFrance etc… « 2016 constitue le deuxième choc des mesures d’économie imposées par l’Etat qui poursuit son programme avec la même persévérance en nous prélevant 700 000 € au titre de la DGF auquel il faut ajouter la diminution de 185 000 € due à la disparition de la dotation de solidarité communautaire précédemment versée par GPSO et que le nouvel Établissement Public Territorial ne versera plus » expliquait Bernard Gauducheau lors du débat d’orientaton budgétaire. Mais au cours des débats, hier soir, il a révélé que « cette hausse aurait pu être évité s’il n‘y avait pas eu ces recours gracieux qui n’ont pas eu de suite, contre le projet immobilier Niwa » . Car le budget 2016 de la commune aurait pu prendre en compte les 16,3 M€ rapportés par la promesse de vente des terrains Coche-Briand à Bouygues Immobilier qui devront être reporté sur le budget 2017. Vanves a été victime de cette tendance qui veut que chaque projet immobilier ou d’infrastructure en France fasse systématiquement l’objet de recours de riverains mécontents

    Bernard Gauducheau a expliqué comme il l’a fait dans le Parisien d’hier que la ville perd 1,85 M€ de budget par rapport à 2013 : « Nous sommes désormais contraints de demander des efforts à la population. Nous avons déjà réalisé des restructurations financières, revalorisé les tarifs municipaux, limité les heures supplémentaires de la police municipale ou les amplitudes horaires des installations sportives, ou encore réduit la saison culturelle du théâtre de 30 %. Nous ne pouvons faire plus sans risquer de toucher à la qualité et à l’offre de service » expliquait il en regrettant de ne pas pouvoir compter sur les recettes à venir de la vente des terrains de l’Ilot Briand-Coche (16,3 M€) dont la perception est retardée à 2017 à cause de recours de riverains contre le projet NIWA de Bouygues Immobilier (à cause de son accès parking).
    Il a reçu le soutien de Lucile Schmid (EELV) qui a expliqué que c’est la seule façon de « conserver une gestion saine », tout en le critiquant sur sa politique immobilière. Mais les écologistes se sont toujours montré favorable à une hausse de la fiscalité tant dans les régions que les communes où ils siègent. Même si hier soir elle s’est fait le chantre de la dépense publique surtout lorsqu’elle sert à réduire les inégalités : « Je regrette que l’on ne parle que d’économie alors qu’il vaudrait mieux parler de l’utilité de l’argent public en se faisant plus pédagogue vis à vis des citoyens ». Anne Laure Mondon président du groupe socialiste et Jean Cyril Le Goff (PS) qui a posé toute une série de questions précises, sont montés au créneau pour dénoncer des incohérences budgétaires et des choix douteux comme ils l’ont fait dans le Parisien avec Gabriel Attal (PS) - « On peut se demander si les 150 000 € dépensés pour rénover des courts de tennis en terre battue, les frais importants de communication…. sont une réelle priorité » - en s’interrogeant même sur les 16,3 M€ de l’opération Coche-Briand : « Avez-vous retardé le versement pour justifier les 3% de hausse de la fiscalité en 2016 ? »