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conseil municipal - Page 65

  • CARTE SCOLAIRE DE VANVES : CABOURG SEME LE TROUBLE

    L’arrivée de nouveaux vanvéens, grâce à tous ces programmes immobiliers réalisés, en cours ou en projets dont se gargarise le maire de Vanves, a des conséquences bénéfiques mais quelquefois problématiques. Et c’est le cas sur la carte scolaire communale comme l’a examiné le Conseil Municipal du 10 Février dernier, concernant le secteur de l’école Cabourg, auxquelles ont participé quelques familles dans le public.

    Selon les prévisions, 72 nouveaux éléves devraient être accueillis dans ce groupe scolaire dont 39 en maternelle et 33 en élémentaire. « Les nouvelles constructions prises en compte ne sont pas situées en périphérie du secteur scolaire Cabourg et ne peuvent donc pas être directement affectées à d’autres écoles. Par ailleurs, depuis son ouverture en Septembre 2011, l’école Caboug s’est déjà étoffée de 4 classes supplémentaires dont une en maternelle ». Un groupe de travail s’est donc constitué en Novembre 2015 avec l’inspectrice de l’Education Nationale, les directeurs d’écoles, les représentants de 3 associations de parents d’élèves afin de trouver des solutions dont les grands principes ont été arrêtés et présentés au Conseil Municipal par Erwan Martin, conseiller municipal qui a assuré l’intérim et géré de bout en bout cette affaire : Transférer au moins 70 élèves d’ici l’année scolaire 2018-19 vers d’autres écoles pour éviter de nouvelles ouvertures de classes (2) qui généreraient le bon fonctionnement de l’école Cabourg. Les premiers changements d’affectation devraient s’effectuer dés la prochaine Rentrée de Septembre 2016, et concerneront essentiellement les petites sections et les cours préparatoires, sachant que les familles auront la possibilité de solliciter une demande de dérogation auprès de la commission prévue à cet effet pour changer d’école. Ce groupe de travail a décidé que les élèves ayant commencé leur cycle maternel ou élémentaire le poursuivront jusqu’au bout, que le regroupement sur la même école sera garantie. L’ensemble de ce dispositif a reçu un avis favorable sachant que des problèmes se poseront pour les rues en périphérie des périmètres scolaires comme ce sera lecas pour la rue Ernest Laval qui est déjà affectée pour moitié à l’école Marceau. Et certaines familles concernées et affectées n’en dorment plus la nuit

    LES BASCULEMENTS PREVUS :
    Basculement de Cabourg > Gambetta :
    • la rue Mary Besseyre (du n° 10 à 12, les autres numéros étant déjà affectés à ce secteur),
    • la rue Sadi Carnot (tronçon du n° 13 à 23 et du n° 10 à 24, les numéros inférieurs restant affectés à l’école Cabourg),
    • la rue Lamartine
    • l’allée Léopoldine.
    Basculement de Cabourg > Marceau :
    • la rue Ernest Laval (n° pairs car les impairs sont déjà affectés à ce secteur),
    • l’avenue Marcel Martinie (du n° 1 à 5, les autres numéros étant déjà affectés à ce secteur),
    • la villa Léger.
    Basculement de Cabourg > Lemel-Larmeroux :
    • la rue Georges Clémenceau,
    • la rue des frères Chapelle,
    • la rue Aristide Briand (tronçon du n° 3 à 25 et du n° 2 à 24, les numéros inférieurs restant affectés à l’école Cabourg),
    • la rue Diderot,
    • le sentier des Matrais,
    • la villa des Matrais.

     

  • MARCHANDS DE JOURNAUX : VANVES BIENTOT EN PENURIE, LA MAIRIE REFLECHIT !

    A l’occasion du dernier conseil municipal, le groupe socialiste a posé une question d’actualité concernant le commerce en faisant état d’informations d’un blog qui  « nous informait que le local d’une sandwicherie située rue Ernest Laval deviendrait prochainement un local municipal », en demandant « quel serait le coût de cette acquisition pour la ville, alors que vous ne cessez d'affirmer qu'il est difficile de boucler le budget municipal et à quoi ce local servira-t-il ? ». Il y en a eu 7 au total depuis 2001. «  Mais il convient surtout, malgré le travail de qualité réalisé par notre manageuse du commerce, de s’interroger sur votre politique concernant le commerce local. En effet, les marchands de journaux ferment les uns après les autres. En mai prochain, Daniel Buire (sur la photo dans son magasin) fermera son commerce de presse plus connu sous l’enseigne « Librairie du Lycée Michelet » pour prendre une retraite bien méritée.Nous sommes tous attachés à la liberté de la presse et il est impératif de permettre à nos administrés d’y avoir accès.  Avez-vous entamé une réflexion pour implanter un ou plusieurs kiosques dans la ville ? Ne serait-il pas sinon possible de diversifier l’activité de bars ou d’autres commerces situés dans les différents quartiers de notre commune pour proposer un rayon presse comprenant les différents quotidiens nationaux ou régionaux et principaux hebdomadaires (news magazine, jeunesse, télé) comme cela existe dans des communes des Hauts-de-Seine et de première couronne ?   A l’heure où vous venez de nommer un nouveau maire-adjoint au commerce, que comptez-vous faire pour maintenir et soutenir dans notre commune les commerces de proximité et plus particulièrement ceux liés à la vente de presse ? » s’est interrogé Jean Cyril Le Goff (PS) 

    Bernard Gauducheau qui n’en rate pas une, l’a remercié « de s’adresser directement à la municipalité pour obtenir des informations fiables. Nous sommes en train d’étudier avec Hauts-de-Seine Habitat le devenir de deux locaux. Celui auquel vous vous référez rue Ernest Laval se trouve dans un état déplorable et est vacant depuis de nombreuses années. Le second espace est en rez-de-chaussée de la résidence du 13 rue de Châtillon n’a jamais été utilisé comme boutique mais comme lieu de stockage. Selon les conclusions de réflexions avec ce bailleur, nous agirons comme nous l’avons toujours fait pour d’autres locaux, afin de déterminer la destination qui nous semblera la plus appropriée pour faire vivre ses locaux qui en l’espèce ne peuvent être que loués » a déclaré le maire de Vanves 

    Il en a profité pour mettre en avant ses résultats plus que satisfaisants en matière de commerce de proximité : « 30 commerces ont été repris ou créés à Vanves depuis 2014. 180 commerces locaux ont été impliqués dans le mois du commerce 2015 contre 70 en 2010 lors de la 1ère édition de cette manifestation. 250 293 € est le montant total des subventions récemment notifiée à la ville dans le cadre de la 3ème tranche du Fonds d’information pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC) sur la période 2008-2012. Loin d’être le fruit du hasard, cette dynamique commerciale et cette attractivité retrouvée sont liées aux efforts de la municipalité pour moderniser la ville. Le retour des commerces s’accompagne également d’un accroissement de la population. Selon les derniers chiffres communiqués par l’INSEE, Vanves comptabilise 28170 habitants. La population a augmenté de 6,47% en 5 ans. C’est la 5ème plus forte progression parmi les 36 villes des Hauts-de-Seine ».

    Enfin, s’agissant du problème spécifique des dépôts de presse, « il y a des particularités dont malheureusement beaucoup de communes souffrent actuellement. Le problème de la presse est un problème récurrent. Les presses ferment car il est très difficile aujourd’hui de vivre de la vente de journaux compte tenu de la concurrence faite par la presse gratuite et par les médias via les réseaux sociaux. En 2013, suite à une enquête comparative, avec d’autres villes des Hauts de Seine, il apparaissait que Vanves disposait de quatre points de vente de presse. Parmi d’autres villes situées à proximité le nombre était de cinq à Malakoff, deux à Bourg La Reine, quatre à Bagneux, trois à Chaville, six à Meudon. Les difficultés particulières de la diffusion presse sont souvent structurelles et sont liées à une organisation nationale que les collectivités ne maîtrisent absolument pas. Ainsi les Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne (NMPP) refusent une distribution limitée aux 150 titres principaux et imposent au buraliste la diffusion de leur gamme complète de 2500 titres. La gamme imposée est donc trop large et nécessite un espace de vente trop grand que des commerces tels que des bars, superettes ne peuvent aménager. Nous réfléchissons actuellement à une implantation de kiosques à journaux et un rendez-vous va avoir lieu la deuxième quinzaine de février avec un représentant de la société Médiakiosk pour rechercher des sites à des endroits stratégiques de la Commune. Il est toutefois important de rappeler que la rentabilité de ce type de kiosque est très faible et que seul ceux qui vendent autre chose que la presse (boissons, cartes postales, objets touristiques) arrivent à s’en sortir ». Ce qui veut dire qu’il ne laisse guére d’espoir à une solution, pour l’instant. Mais heureusement des initiatives privées se sont fait jour, de la part de commerçants soucieux de l’intérêt des vanvéens contrairement à ce que mauvaises langues (presqu’officielles) tentent de faire croire  en suscitant  des ragots mal venus.

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : STATION GNV ABANDONNEE ET POLICE MUNICIPALE ENFIN ARMEE

    En dehors de l’accueil de deux nouveaux conseillers municipaux (Antoinette Girodo et Gérard Jeanne Rose), l’élection d’un nouveau maire adjoint avec la suppression de deux postes d’adjoints au maire et des changements de délégations, que retenir de ce conseil municipal de presque 4H qui s’est déroulé Mercredi soir et sur lequel reviendra le Blog Vanves au Quotidien, notamment sur le DOB (Débat d’orientation budgétaire), la modification de la carte scolaire, le PLU de Clamart contre lequel s’est prononcé l’opposition …  Une confirmation et une annonce déjà annoncée sur ce blog 

    STATION GNV : DES QUESTIONS PERSISTANTES

    A l’occasion d‘une délibération sur le SIGIEF, Anne Laure Mondon (PS) a pris acte de la décision du maire d’arrêter le projet d’une station GNV à Vanves Nous pensons effectivement que c’est une sage décision. Mais selon vos propos, celle-ci fait suite « à une situation de blocage et de refus du dialogue ne permettant pas de prendre une bonne décision ». Ayant été publiquement accusés de « relayer une mauvaise foi et des procès d’intention sur fond de démagogie, de mensonges et de manipulations ». Elle n’en a pas moins rappelé les différentes interventions et interrogations du groupe PS, notamment à travers une tribune dans V.I. et une question orale sur 5 points précis  « afin que vous puissiez tenter de lever certaines interrogations encore persistantes » en souhaitant avoir un éclaircissement sur les études diligentés par le SIGIEF qui devaient être présentés début 2016, et notamment ceux sur la circulation. « Nous les attendions en toute sérénité car nous étions certains que leurs résultats permettraient d’illustrer le bien-fondé de nos craintes et vous feraient changer d’avis… C’est le discours que nous avons tenu auprès de chaque Vanvéen qui nous interrogeait sur ce sujet. Nous avons tout simplement fait preuve de vigilance, comme vous l’auriez certainement fait face à ce type de projet si vous vous étiez trouvé à notre place. Et nous adopterons demain le même comportement si cela est de nouveau nécessaire en alliant discernement et responsabilité »  a-t-elle prévenue. Ce qui a énormément déplu  au maire pour qui « c’est une histoire du passé" même s’il a n’a pas manqué de rappeler que dans les attaques contre ce projet, « ll y avaient des sous-entendus à la limite diffamatoires ! ». Il n’en pas moins prévenu que « lorsque vous parlerez d’environnement, je vous rappellerai tout cela ! ».

    Cette affaire a une suite avec la création d’une association de quartier « Agir pour le Plateau » : « Vous avez su vous mobiliser en 2015 autour d’un collectif afin de préserver la qualité de vie sur le plateau de Vanves fin 2015. La preuve a été faite que la défense de nos intérêts passe par l’information, l’échange et la discussion en toute transparence. L’abandon du projet de la Station GNV et le maintien du skate-park (modalités en attente) sont maintenant acquis grâce à vous » écrivent leurs fondateurs dans un bulltetin d’adhésion qui circule sur le plateau où ils les invitent à rejoindre cette association pour poursuivre l’action et le dialogue entamés. « Son but est de rassembler tous les acteurs du quartier, de les représenter avec détermination et d’être une force de proposition auprès de la municipalité et des diverses instances. L’association est animée par le souci de maintenir, d’entretenir et d’améliorer notre cadre de vie dans les meilleures conditions. Nous y traiterons des questions relatives à l’environnement du Plateau : aménagements piétons, espaces verts, aires de jeux, propreté, bruits, circulation et stationnement, sécurité, etc. Il s’agit d’être une force de proposition auprès des diverses instances et de rassembler vos observations, remarques et suggestions significatives, et bien sûr avec votre participation ».

    POLICE MUNICIPALE : ENFIN ARMEE !

    Bernard Gauducheau a profité de deux délibérations sur la sécurité concernant des subventions pour le financement des actions annuelles de prévention de la délinquance au conseil départemental  et à la vidéoprotection, pour faire une communication sur l’armement de la police municipale. Il a expliqué qu’aprés « les terribles événements de janvier et novembre, les policiers municipaux, dépositaires de l’autorité publique, sont désormais devenus aussi des cibles pour les terroristes. Aujourd’hui, 30% des polices municipales du département des Hauts-de-Seine sont armées, et ce chiffre pourrait s’élever prochainement à 50% ». C’est la raison pour laquelle alors qu’il était défavorable par le passé à l’armement des polices municipales, ce nouveau contexte l’a conduit à ouvrir la réflexion au sein de son équipe municipale : « Et nous avons en définitive pris la lourde responsabilité de doter les policiers municipaux d’armes létales avant tout pour assurer leur sécurité en cas de situation exceptionnelle et de légitime défense. Ainsi les 5  policiers municipaux qui  sont des professionnels et  ont déjà maniés des armes de ce type dans des expériences professionnelles antérieures, seront équipés et  amenés à suivre des formations extrêmement poussées et à suivre des procédures strictes encadrant le port d’armes ». Mais cette décision ne vient pas modifier la feuille de route qui leur ait confié : Assurer essentiellement un travail d’ilotage et de contact, sur des missions de proximité qui s’exercent de jour. Ne pas s’exposer dans des situations où leur vie pourrait être mise en danger. Et de rappeler que « l’armement de la police municipale a été dicté par l’état d’urgence dans un souci d’assurer à nos fonctionnaires municipaux des conditions de sécurité maximum », et qu’il n’a pas l’intention d’augmenter ses effectifs « dans un contexte marqué par la baisse des dotations de l’Etat ».

    Jean Cyril Le Goff (PS) n’a pas râté l’occasion de lui demander s’il a l’entention de bénéficier de l’aide de l’Etat annoncé par le président de la République lors de son intervention devant le Congrés après les attentats. « Je préfére aller jusqu’au bout de ma démarche en les équipant d’armes nouvelles et pas d’occasion comme le propose l’Etat » lui a répondu Bernard Gauducheau. « Nous avons besoin d’être rassuré. Je ne pense pas que ce soit une mesure qui évitera un nouvel attentat ! » a constaté Lucile Schmid (EELV). « Il y a malgré tout une volonté de revaloriser leur métier et les considérer comme des policiers à part entière et non de seconde zone » lui a répond Bernard Gauducheau. Ainsi c’est la ligne dure de l’UDI qui l’a emporté